Que faire contre la chute de cheveux hormonale ?

tim-mossholder-ArQIWcmOlA8-unsplash.jpg

J’ai toujours eu une belle chevelure fournie et en bonne santé, jusqu’à mes 20 ans. A partir de cet âge là, je voyais que je perdais beaucoup plus mes cheveux qu’à l’habitude. J’en parlais autour de moi, et mes proches me disaient que c’était surement le changement de saison ou le stress, que j’étais parano.

8 ans plus tard, maintenant que je connais bien le Syndrome des Ovaires Polykystiques, et que je connais bien mon corps, je sais que la chute de cheveux est un des symptômes phares d’un déséquilibre hormonal et plus particulièrement d’un déséquilibre androgénique.

Androgénique signifie que la chute de cheveux est lié à un excès d’androgènes : les hormones mâles telles que la testostérone, l’androsténédione ou la DHEA.

On sait que l’hyper-androgénie chez la femme est un des caractéristiques du SOPK et les autres symptômes qui peuvent accompagner cette chute de cheveux sont l’acné ou encore une pilosité excessive à des endroits anormaux chez une femme.

Pour agir sur cette chute de cheveux, nous allons donc devoir agir sur l’excès d’hormones androgènes. C’est un long chemin qui demande patience et régularité. Voici mes 3 clés pour commencer à réduire ses taux d’androgènes de façon naturelle :

  • Adopter une alimentation anti-inflammatoire

Souvent, la première chose à faire est de revoir son alimentation. Eviter les produits transformés et privilégier une alimentation à base de produits bruts et le plus naturel possible. Certaines femmes voient aussi des améliorations lorsqu’elles adoptent une alimentation à indice glycémique bas.


  • Gérer son stress

Bien que l’alimentation soit importante, elle ne fait pas tout ! Et oui, le stress va venir déclencher la production d’androgènes par les glandes surrénales (ce sont aussi les glandes qui produisent les hormones du stress). Il est donc primordial de faire de la gestion du stress un priorité.

  • Rééquilibrer son microbiote

Il a été démontré que les patientes atteintes du Syndrome des Ovaires Polykystiques ont un microbiote plus fragile et présentent un déséquilibre de la flore intestinale. Ce microbiote est directement lié à la hiérarchie hormonale. Si nous n’agissons pas pour rééquilibrer notre flore intestinale, alors nous manquons un élément important de l’équation.

C’est en travaillant en priorité sur ces 3 aspects qu’à terme, nous verrons une diminution des androgènes et donc une amélioration de la chute de cheveux androgénique.


Dans mon programme d’accompagnement, nous mettons en place des actions au quotidien pour venir agir sur l’hyper-androgénie. Réserve ta première consultation

Sources :

Maryan G Rizk, Varykina G Thackray, Intersection of Polycystic Ovary Syndrome and the Gut Microbiome, Journal of the Endocrine Society, Volume 5, Issue 2, February 2021

Précédent
Précédent

En quoi le coaching/l’accompagnement personnalisé est-il adapté au Syndrome des Ovaires Polykystiques ?

Suivant
Suivant

Les 3 piliers du SOPK